Discutons de votre projet

Réflexion avant le commencement d’un projet

Vous avez un projet audiovisuel en tête (film institutionnel, reportage, documentaire, clip, shooting photo, podcast…) et vous cherchez un·e partenaire technique et artistique pour répondre à votre besoin.

Voici quelques pistes de réflexion auxquelles nous discuterons de vive voix.

Tout projet naît d’une thématique pour s’affiner sur un sujet plus précis. Afin de vous proposer un service pertinent, je vais avoir besoin de plus d’informations sur votre projet.

Répondons à ces questions:

QUI? QUOI? OÙ? COMMENT ? POURQUOI? COMBIEN ?

– Pourquoi avez-vous besoin de réaliser ce film ? Quel bénéfice y voyez-vous ? Quelles sont vos attentes ?

– À qui vous adressez-vous ? Quelle est votre audience ?

– Quel est le sujet de votre film ? De quoi ça parle ? Avez-vous une idée d’une façon de le traiter ? Quel est votre cahier des charges ? Qu’est-ce qui doit ressortir de ce film ? Quel message faites-vous passer à votre audience ?

– Avez-vous une idée du format du film ? Quelle sera sa durée ? Et pourquoi est-ce pertinent selon vous ?

– Quels seront les personnages de votre film ? Qui apparaît à l’image ? Qui parle ? Y a-t-il besoin d’une voix off ? De faire appel à des comédien·nes ?

– Quels seront les lieux et dates de tournage ?

– Où sera diffusé ce film ? Pourquoi ?

– Quel est votre budget ?

– Quelle est votre deadline de rendu de postproduction ? Y a-t-il une deadline de diffusion ?

Préproduction

Ça y est ! Le projet s’est affiné comme du Beaufort (sans attendre 18 mois?), il s’agit à présent de préparer notre tournage, donc de s’organiser un planning pour les journées à venir et d’anticiper la postproduction.  

  • TROUVER DES VIDÉOS D’INSPIRATION

Une étape qui paraît très anodine (comme la musique, nous le verrons plus loin), mais nécessaire. Prendre le temps de regarder le travail des autres, rester à jour sur les pratiques esthétiques en cours, avoir envie d’essayer des nouveautés… pour en discuter avec vous afin de voir comment faire évoluer votre projet.  

  • DÉCOUPAGE TECHNIQUE

Pour les projets nécessitant une mise en scène, des cadrages particuliers, des lumières singulières, il me faudra établir ce qu’on appelle un « découpage technique » (la capture d’écran juste à côté).

Ce document est absolument nécessaire pour:

– estimer le temps d’une journée de tournage par rapport aux contraintes extérieures (disponibilité des personnes et des lieux, lumière du soleil changeante…),

– optimiser le temps de tournage par lieu, par personne,

– s’offrir de la sérenité au tournage en sachant exactement quels sont le minimum de plans à filmer, tout en se laissant la possibilité d’accueillir de nouvelles idées comme des bonus,

– avoir la satisfaction étudiante de surligner sur sa feuille, les étapes réalisées pour passer à la prochaine, avec le sourire.  

  • CHARTE GRAPHIQUE

Votre avez déjà une charte graphique établie? Je vous invite à me l’envoyer par e-mail avant le tournage, car cela me permet de vérifier la bonne réception des éléments si la deadline de montage est serrée. Cela nous évitera également des montées de sueurs froides inutiles pour un logo de partenaire manquant car iel a oublié de vous l’envoyer malgré vos nombreuses relances, etc… Bref, vous avez compris l’idée.

Cela comprend:

– un PDF tout beau, tout prêt, si un·e graphiste a déjà travaillé dessus, répertoriant les codes couleurs RVB, les déclinaisons autorisées des logos, les polices d’écritures, etc…

– si vous n’avez pas tout ça, tous les éléments graphiques en votre possession (logos de touuuuus les partenaires à remercier, flyers, bandeaux, police d’écriture (c’est important !), le tout idéalement en fichiers natifs type .psd (Photoshop), .ai (Illutrator) ou .png avec fond transparent.

Merci d’éviter les JPEGs que je dois détourer un par un et qui seront pixellisés.

  • MUSIQUE

Vous avez en tête une ambiance musicale ? On en discute ensemble:

– vous avez le souhait d’utiliser une musique ou chanson connue, il faudra payer le droit de l’exploiter (et c’est un budget (très) conséquent, mais je ne connais pas encore votre budget).

– vous êtes flexible sur la musique: 2 options:

Option 1 > je paie la bibliothèque de musiques libre de droit (ArtList.io, si ça vous intéresse), qui me semble la plus pertinente en proposant des compositions plus complexes que le classique son de ukulele insupportable que vous entendez sur la plupart des vidéos corporates.

D’ailleurs, libre de droit ne signifie pas forcément gratuit (même s’il est possible de trouver des plateformes qui en proposent, mais qui sont trèèès ennuyeuses).

Par exemple je paie un forfait annuel pour avoir accès en illimité aux musiques sur cette bibliothèque, mais je ne paie pas les droits d’auteur ou les royalties, liés à l’exploitation commerciale de ces oeuvres.

Option 2 > Vous avez le souhait d’avoir une musique originale, rien que pour vous. Dans ce cas, nous pouvons faire appel à mon réseau de compositeur·ices pour iel trouve le match parfait.

J’essaie autant que possible, d’anticiper la recherche musicale avant tournage, car cela peut prendre des heuuuures. Il faut prendre le temps d’écouter les musiques une à une, trouver ce qui correspond à votre identité visuelle.

 

  • PRÉPARATION DU MATÉRIEL

Ça y est ! On sait ce qu’on tourne, quand on tourne, où et avec qui.

Je vous envoie les autorisations de droit à l’image à signer avant tournage, vous m’envoyez les noms, prénoms et fonctions de toutes les personnes qui vont être interviewées pour être sûre d’avoir la bonne orthographe.

Je prépare le matos: recharge des batteries, nettoyages des optiques, check-list de tous les éléments nécessaires et on met tout en sac, prête à partir !

 

Tournage

Il n’y a pas de secret: un tournage bien préparé diminue le risque de mauvaises surprises.

D’ailleurs, je ne vous l’ai pas encore dit, mais vous serez sur le tournage avec moi (ou alors vous déléguez ce job à votre personne de confiance favorite) afin de valider toutes les étapes de tournage et ainsi ne pas avoir de déceptions au montage.

Une journée de tournage, ça ressemble à ça:

07:00 >08h00: Tétris dans la voiture pour charger le matos, temps de transport pour lieu de tournage.

08h00>09h00: arrivée sur le lieu de tournage, accueil et présentation des équipes, repérages des lieux si ce n’est pas déjà fait, vérifications de la disponibilité des lieux sur la journée, installation du matériel

09h00>10h00: prête à tourner ! Début de tournage.

On priorise les interviews pendant que les gens sont frais (ça demande de l’énergie de se concentrer), avant les plans d’illustrations.

Intérieur + extérieur, en suivant le découpage technique.

Fin de tournage.

On replie le matos. On remercie tout le monde, retour à la voiture pour le chargement et le transport jusqu’à la maison.

Postproduction

S’il y a bien une phrase que les gens de la postproduction désteste, c’est: « on verra ça au montage« , suivi d’un haussement d’épaule. Vous voyez peut-être de quoi je parle. C’est la phrase qui signifie que l’on peut faire des miracles au bouclage du film.

C’est comme si je vous disez que vous faites vos courses au drive d’un supermarché (désolée, ce n’est pas la phrase la plus « circuit-court-friendly, ahahah), vous savez ce que vous avez commandé dans votre panier virtuel, vous connaissez la somme allouée à vos courses et une fois que vous arrivez chez vous avec le coffre plein, vous vous rendez compte qu’il vous manque un petit quelque chose important à vos yeux, que vous avez oublié de commander.

C’est une situation ennuyante car il faut se redéplacer.

Ou retourner une scène.

L’erreur est humaine, mais mon job est d’essayer d’éviter ce genre de situation et de faire en sorte d’avoir la meilleure communication avec vous pour que tout le processus de réalisation de ce film tant rêvé corresponde vraiment à vos attentes.

Bref.

Le tournage est terminé. Retour à la maison.
La postprod, c’est la partie où on peut réécrire l’histoire.

On déballe le matos, on range le matos, on vide les cartes mémoire, on les copie une fois, deux fois (on fait ce qu’on appelle des « backup ») sur l’ordinateur et/ou sur disque dur externe.

Ça prend du temps, chapitre 1

On créée des proxies (transcodages des rushes en copie plus légères pour optimiser un montage plus fluide dans sa lecture > cette phrase est-elle du chinois pour vous ?).

Ça prend du temps, chapitre 2

On créé un projet sur le logiciel de montage et commence l’étape de dérushage. Il faut regarder touuuuuut ce qui a été filmé, un rush un par un, pour les sélectionner et les ranger de façon pertinente.

On coupe les interviews, elles passent de 10 à 30 min de blabla à 2 min selon les projets.

Ça prend du temps, chapitre 3

On check la musique si ce n’est pas déjà fait.

Je vous épargne le chapitre 4.

On commence un prémontage, c’est-à-dire un assemblage musique, interview, plans d’illustration et on réduit au fur et à mesure.

Chapitre 5.

La version est satisfaisante. Une première version vous est envoyée. Les transitions sonores et visuelles sont brutales, la colorimétrie est grisatre. Pas de panique.

Montage à nouveau suite à vos demandes de modifications et on fait quelques aller-retours comme ça.

Chapitre 6.

Le montage est validé.

On attaque l’étalonnage (correction de la colorimétrie), le mixage son (adoucissement des transitions et des volumes sonores) et le sound design (ajout d’effets sonores).

Chapitre7.

Vous avez validé, ce film est prêt à être diffusé et honore vos espérances. Enfin j’espère…

Merci de votre confiance !